Le chef de l’Etat et le gouvernement lancent leur grande campagne de propagande dans les médias. A ne pas réussir à convaincre les français de la justesse des réformes et moins encore du partage équitable du poids de celles-ci nous voici arrivé au terme de la politique spectacle.
L’Etat va consacrer un budget important en publicité sur les médias comme si l’action publique se retrouvait au même niveau que le dentifrice ou les produits ménagers !
Comment peut on dire aux français qu’il faut faire des économies, qu’il faut se serrer la ceinture et dans le même temps gaspiller ainsi l’argent des contribuables ? C’est à croire que la crise gagne et que les pouvoirs publics se sentent impuissants à justifier leurs choix. Alors que les médias, comme par le passé, sont aux mains d’entrepreneurs plus que proches du pouvoir cela ne suffit plus à la propagande gouvernementale. La politique rejoint «la réclame » et le politique se transforme en bonimenteur ! Et l’on va dire à telle ou telle catégorie de la population que les caisses de l’Etat sont vides ! Il n’y a pas à dire les français vont apprécier la méthode, le choix et la futilité !
Pour parfaire le tableau, vient de sortir hier un sondage (sondage pour les échos – qui vient d’être racheté par le patron de LVMH- et réalisé sur 500 personnes) dans lequel les français estiment qu’il y a trop de concurrence entre les syndicats. Comment ne pas être étonné d’un tel sondage qui paraît le jour même ou le Premier ministre et les patrons de la CGT et de la CFDT participent, côte à côte, à un colloque sur le dialogue social ! Ainsi donc voici nos deux grands leaders syndicaux faisant un tour de promo avec le Premier ministre ! Relégués au rang de démonstrateurs en ont-ils profité pour lui parlé de l’article 17 de l’accord signé avec le Medef et qui se traduit par la remise en cause du temps de travail ? En ont-ils profité pour lui parler de sa proposition sur les retraites ? Non rien de tout cela ! On se congratule, on se félicite et on se paye la tête des salariés !
Q’un gouvernement mette en place des réformes même si elles ne nous conviennent pas cela résulte des élections politiques. Mais les organisations syndicales constituent, dans une démocratie pluraliste, un contre pouvoir au même titre que les médias et les grandes ONG. Etre un contre pouvoir ça n’est pas un gros mot c’est au contraire un bienfait de la démocratie car il permet de contre balancer les excès du pouvoir. Dès lors, l’organisation de la publication de ce sondage qui intervient le jour même d’un colloque auquel participent les signataires de la position commune prend un sens nouveau. Ca n’est rien d’autre que de la compromission ! Et lorsque ce colloque intervient le jour de la campagne de propagande des pouvoirs publics on ne peut plus avoir de doute sur le rôle de la CGT et de la CFDT.
La question que nous devons nous poser c’est : jusqu’ou iront-ils dans la compromission ? Quel prix devront encore payer les salariés pour satisfaire ces deux syndicalistes ?
Pour notre part nous nous référerons au sondage CSA de janvier 2008 réalisé lui sur 1000 personnes et qui ne semble pas corroborer les résultats de celui du 23 juin… comme par hasard ! Pour notre part le dogme de la concurrence fait bien plus de dégâts dans les domaines économiques et sociaux que dans celui du syndicalisme !
L’Etat va consacrer un budget important en publicité sur les médias comme si l’action publique se retrouvait au même niveau que le dentifrice ou les produits ménagers !
Comment peut on dire aux français qu’il faut faire des économies, qu’il faut se serrer la ceinture et dans le même temps gaspiller ainsi l’argent des contribuables ? C’est à croire que la crise gagne et que les pouvoirs publics se sentent impuissants à justifier leurs choix. Alors que les médias, comme par le passé, sont aux mains d’entrepreneurs plus que proches du pouvoir cela ne suffit plus à la propagande gouvernementale. La politique rejoint «la réclame » et le politique se transforme en bonimenteur ! Et l’on va dire à telle ou telle catégorie de la population que les caisses de l’Etat sont vides ! Il n’y a pas à dire les français vont apprécier la méthode, le choix et la futilité !
Pour parfaire le tableau, vient de sortir hier un sondage (sondage pour les échos – qui vient d’être racheté par le patron de LVMH- et réalisé sur 500 personnes) dans lequel les français estiment qu’il y a trop de concurrence entre les syndicats. Comment ne pas être étonné d’un tel sondage qui paraît le jour même ou le Premier ministre et les patrons de la CGT et de la CFDT participent, côte à côte, à un colloque sur le dialogue social ! Ainsi donc voici nos deux grands leaders syndicaux faisant un tour de promo avec le Premier ministre ! Relégués au rang de démonstrateurs en ont-ils profité pour lui parlé de l’article 17 de l’accord signé avec le Medef et qui se traduit par la remise en cause du temps de travail ? En ont-ils profité pour lui parler de sa proposition sur les retraites ? Non rien de tout cela ! On se congratule, on se félicite et on se paye la tête des salariés !
Q’un gouvernement mette en place des réformes même si elles ne nous conviennent pas cela résulte des élections politiques. Mais les organisations syndicales constituent, dans une démocratie pluraliste, un contre pouvoir au même titre que les médias et les grandes ONG. Etre un contre pouvoir ça n’est pas un gros mot c’est au contraire un bienfait de la démocratie car il permet de contre balancer les excès du pouvoir. Dès lors, l’organisation de la publication de ce sondage qui intervient le jour même d’un colloque auquel participent les signataires de la position commune prend un sens nouveau. Ca n’est rien d’autre que de la compromission ! Et lorsque ce colloque intervient le jour de la campagne de propagande des pouvoirs publics on ne peut plus avoir de doute sur le rôle de la CGT et de la CFDT.
La question que nous devons nous poser c’est : jusqu’ou iront-ils dans la compromission ? Quel prix devront encore payer les salariés pour satisfaire ces deux syndicalistes ?
Pour notre part nous nous référerons au sondage CSA de janvier 2008 réalisé lui sur 1000 personnes et qui ne semble pas corroborer les résultats de celui du 23 juin… comme par hasard ! Pour notre part le dogme de la concurrence fait bien plus de dégâts dans les domaines économiques et sociaux que dans celui du syndicalisme !
3 commentaires:
Bien dit
Bertrand, Parisot, Chérèque et Thibault devraient faire une campagne du même genre.
plutôt parler des dirigeants CFDT et CGT car ça m'étonnerait que les militants, en tout cas ceux de la CGT, soient d'accord avec ça.
ce qui est sûr c'est que notre gouvernement organise la régression sociale de manière accélérée sans que quiconque fasse grand chose de concret pour l'en empêcher. Mais que faire ?
Inutile d'espérer quelque chose à mon avis de la présidence française à l'Europe !
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