mardi 23 décembre 2008

La crise, c’est d’abord la solidarité !...

Dans cette crise tout le monde est touché, mais tout le monde ne l’est pas de la même façon.

- Les riches perdent de l’argent, mais ils seront simplement un peu moins riches.
- Les dirigeants managers perdent leurs primes, mais ils conservent leurs salaires exorbitants, leurs parachutes dorés et leurs stocks options.
- Les actionnaires et les spéculateurs perdent une partie de leurs dividendes, mais ils gardent l’essentiel.
- Les salariés du secteur privé, et notamment les salariés du secteur de l’industrie, perdent travail et salaire. Les véritables victimes de cette crise se sont eux.

Chaque jour, les directions d’entreprises du secteur automobile annoncent des milliers de suppressions d’emplois, des semaines et des mois de chômage partiel pour des dizaines de milliers de salariés.

Les états généraux de l’automobile doivent donc avoir comme objectif de préserver les salaires et les emplois dans les entreprises. Et c’est le rôle de l’état d’organiser la solidarité.

La justice dans la crise, c’est la solidarité des plus riches au profit des plus démunis et des plus fragiles ; des privilégiés qui possèdent des biens et des avantages, au profit de ceux qui n’ont que leur travail et leur salaire pour vivre.. C’est à l’Etat d’organiser la solidarité.

Malgré ces temps difficiles, je souhaite à chacun de passer de bonnes fêtes de fin d’année.

Joseph CRESPO