Une candidature qui devient gênante …

Que j’ai pu être le grain de sable qui enraye les projets de recomposition syndicale de certains, je l’assume, j’en suis fier et je remercie ceux qui m’ont appuyé dans ce refus de livrer « Notre CFTC ». Le projet nous le savons tous est une hérésie qui n’a pas pour finalité la défense des salariés bien au contraire.

Après Le Canard enchaîné voici maintenant Le Figaro qui s’invite dans la campagne.

Où a-t-on inventé des plaintes aux prud’hommes ? Je trouve que ceux-là même qui s’en font l’écho sont plus sourcilleux en d’autres circonstances du respect de certains droits. La Fédération compte 6 salariés et la dernière embauche date de 2004… et ils sont très heureux et moi j’en suis très heureux également ! A ce jour aucune plainte aux Prud’hommes n’a été déposée, et jusqu’à preuve du contraire, ce sont les seuls salariés qui peuvent attaquer leur employeur, ce qui n’est pas le cas, j’en suis formel.

Oui j’ai été adhérent à Force ouvrière lorsque j’ai été embauché à l’aérospatial en 1978 et je l’ai quitté en 1982. J’ai adhéré à la CFTC en 1984 et en 1986 j’ai eu mon premier mandat délégué. Ce n’est qu’en 1992 que j’ai été élu président du syndicat. Pour un « mercenaire » et pour une direction qui soit disant voulait un rééquilibrage syndical, 6 ans, c’est bien long.

Je veux donc vous dire que mon engagement syndical c’est pour vous que je veux le consacrer et pas pour m’acheter une piscine, ou que sais-je encore ?

J’ai donc demandé au journal Le Figaro d’apporter un démenti à ces informations mensongères. Celui-ci a été publié dans l’édition de ce jour (21 mai 2008).

Nous sommes dans une élection, aussi j’accepte que mes adversaires ne soient pas d’accord avec moi. Ce que le mouvement attend, ce que je désire ardemment, c’est que l’équipe sortante confédérale ait un projet. Alors, tout naturellement, j’accepte et je souhaite le débat sur le projet de « Notre CFTC » et donc que ma vision ne puisse être partagée par tous.

Je savais que la campagne interne pouvait tourner de la sorte. Pour ma part, je maintiens le cap et je ne ferai aucune propagande diffamatoire et calomnieuse car j’entends porter un projet politique et des actions de développement. Je laisserai donc les caniveaux à ceux qui veulent s’y vautrer à loisir ! Pour ma part je conçois parfaitement que l’on ne soit pas d’accord avec mon projet et ma volonté de faire vivre la CFTC et je ne porterai pas la responsabilité d’une division de notre mouvement. Je m’investis dans la campagne interne et plus encore dans la campagne prud’homale car là est l’enjeu véritable et je me bornerai à poursuivre dans cette voie.

Les masques sont tombés. Nous savons qui veut la disparition de la CFTC ! Nous savons que pour ma part la CFTC n’est pas à vendre ! Alors les calomnies, les attaques personnelles sont malheureusement le lot de la démocratie et du pluralisme syndical… comme en politique. Je savais ce que je faisais en me portant candidat. Mais il faudra plus que des ouï-dire « de cadres de l’organisation » (selon le Figaro) pour décrédibiliser mon projet.

Merci à toutes celles et tous ceux qui viennent de me témoigner leur soutien et qui m’écrivent sur mon blog.